19 déc. 2016

'Memories'

L'année en musique



Comme chaque année, en décembre sonne l'heure du bilan. La tendance est à crier que 2016 était une année terrible, si l'on se focalise sur l'actualité internationale notamment, et je ne peux nier ce fait. Ceci étant, d'un point de vue strictement personnel, l'année 2016 n'était pas si mal que ça : erasmus, mes voyages et les concerts y sont pour beaucoup. C'est en musique que j'ai décidé de revenir sur cette belle année, qui comme les précédentes, étaient riche en émotions, en péripéties et surtout en voyages. 









J'associe plusieurs chansons à ce premier mois de l'année ; un mois que j'ai en grande partie passé dans les transports (Hongrie, Grèce, République Tchèque). Et toutes ces heures passées à regarder à travers la fenêtre d'un bus, d'un train, d'un taxi ou d'un avion n'auraient eu aucun charme sans un bon son dans mes oreilles. C'est essentiellement le dernier album d'Imagine Dragons qui accompagnait mes péripéties de fin 2015 et début 2016. Si j'écoutais l'album Smoke & Mirrors en boucle, c'est aussi car je voulais être prête pour danser et chanter lors de leur concert à Budapest le 20 janvier 2016. Pour son rythme, son instrumental et ses paroles, Polaroid est et restera mon titre préféré de Smoke & Mirrors. L'entendre live était magique.



C'est en Février que j'ai découvert la fraicheur et la justesse du groupe français Radio Elvis. Un groupe que je vous recommande mille fois d'écouter

Le 1er mars 2016, 11h20. Date de mon premier tatouage. La veille, j'avais en tête cette chanson du premier album de James Arthur sorti en 2013. Je me souviens encore de l'excitation, l'impatience, la peur, le soulagement.






Avril, mois de mon anniversaire, mois des beaux jours, mois des vacances de Printemps. En 2016, c'était également le mois de Pâques. Or, qui dit Pâques dit lundi de Pâques férié, et qui dit weekend prolongé dit voyage assuré ! Une discussion autour d'un pinte de bière Pécsi entre françaises et nous voilà à réserver des billets Wizzair pour Milan et des tickets Flixbus pour Florence et Venise. 6 filles, 5 jours, 4 t shirts, 3 villes, 2 nuits dans des aéroports, 1 roadtrip inoubliable. Et si j'ai pu retenir une chose de ce voyage, c'est que même si ça parait aventureux et wild, dormir dans un aéroport c'est tout simplement l'horreur absolue. Le bruit, le froid, la peur constance de se faire voler, la luminosité... Bref. Pour en revenir au titre cité plus haut : Geronimo, c'est pour moi depuis plusieurs années LA chanson symbole de voyage en avion. Ce titre, je le mets à fond à chaque décollage, sans aucune exception. Faites-le la prochaine fois, je vous assure, elle colle parfaitement avec le rythme de l’accélération d'un avion. Pour mois cette chanson représente le dynamisme du voyage et l'excitation à chaque décollage. Ah oui, le mois d'avril était également synonyme de voyage car en plus de l'Italie, deux de mes cousines sont venues me voir et nous en avons profité pour passé une semaine sur la route, entre le lac Balaton de Hongrie, Zagreb et les lacs Plitvice de Croatie et Ljubljana, capitale de Slovénie. Donc oui, GEronimo a accompagné mes décollages en vers l'Italie ou la Hongrie, mais également mon roadtrip familiale en Europe de l'Est. 


C'est en Mai dernier que j'ai pu voir ce groupe live, lors d'un festival organisé par mon université d'accueil. Et même si je n'ai pas grand souvenirs (oops, my bad), je me souviens encore danser sur leurs titres comme si le monde allait s'arrêter à la minute suivante.







Début Juin j'ai eu l'immense chance de pouvoir visiter un pays ô combien charmant et accueillant. J'ai en effet passé 10 jours en Turquie, la moitié à Istanbul, l'autre dans la région de Cappadoce. Je m'estime encore plus chanceuse quand je vois la tournure qu'a pris ce pays. En gros, j'ai été en Turquie entre deux attentats et malgré le refus de ma mère et les appréhensions du reste de mes proches, je tenais quand même à y aller, pour voir mes amis du 1er semestre d'une part, et aussi peut-être, parce-que je savais que si je n'y allais pas maintenant, je ne pourrais plus y aller. De tout les voyages que j'ai effectué durant cette année erasmus, et même en comptant tout mes voyages en général, celui-ci restera l'un de ceux qui m'a le plus marquée. Ce pays est d'une ouverture d'esprit à en décrédibiliser les journalistes, et ses habitants sont d'une générosité démesurable, à en faire pâlir les Le Pen. Cette chanson donne la pêche, et a rythmé les pas de ma coloc et moi durant ce voyage.

Mi juin, fin de mon aventure erasmus. Début juillet, début de mon aventure nantaise. Retour aux choses sérieuses, aux responsabilités et à la vie grisâtre d'une étudiante française. On renfile le casque et on reprend le job d'été de chargée d'assistance. "GMF assistance, bonjour...."


Si je ne devais choisir qu'une chanson de l'été, ca serait celle là. Je me revois encore la mettre à fond et danser le soir dans mon appart, avant de m'écrouler de fatigue sur le canapé.







Septembre 2016, le retour de la fangirl qui sommeillait en moi. Intérieurement c'est vrai, j'étais - ou de moins je pensais avoir été - une grande fan des One Direction, groupe que j'ai connu bien avant la sortie de leur premier album. Ils étaient encore bébé et je n'avais que leur performance à l'émission X Factor ainsi que leur reprise de Forever Young à écouter. Puis ils ont pris la direction (see what I did there) d'un boysband pour pré-adolescentes et je me suis éloignée et désintéressée à eux au fur et à mesure des années. Je croyais être guéri, être enfin passé outre.... jusqu'à ce que le blondinet Niall Horan ne sorte un titre solo, comme ça, d'un coup, sans prévenir personne et sans même une once de soupçon à ce sujet. J'étais folle. Maintenant ça va mieux, merci.


L'un de mes groupes préférés, un soir d'automne, au Trabendo. C'était magique. Impossible de déprimer si on passe son temps à écouter leurs trois albums. De vrais bijoux remplis de bonne humeur et de good vibes. Leur nouvel album s'intitule 'Everything Is My Family' et j'en parle ici : de ces onze titres, c'est le dernier, Lay Low, qui reste mon préféré.




25 novembre 2016, date de décès de ma grand-mère. Mon dernier grand-parent. La dernière de la plus vieille génération. Cette chanson d'Ed Sheeran, dédié à son grand-père qui avait Alzheimer, comme ma grand-mère, collait parfaitement à mes émotions de cette fin de mois. Merci la musique en général et merci Ed en particulier de toujours réussir à mettre des mots sur ce que je n'arrive pas à exprimer.







29 Décembre 2016, départ pour un nouvel an à Passau, dans le sud de l'Allemagne. Je vais y retrouver une amie vieille de 4 ans, rencontrer en Irlande lors de mon année d'exchange student et retrouver pour la première fois 3 ans plus tard en Hongrie. Elle m'avait fait découvrir ce chanteur allemand, OK KID, et la beauté de cette chanson. J'adore l'écouter le soir, elle m’apaise et surtout me rassure sur mon niveau d'allemand... car je pense que c'est la seule chanson en allemand que j'arrive à comprendre ! Bref, cette année ce n'est pas les chansons de Noël qui sont à l'honneur en décembre, mais les chanteurs allemands comme OK KID, Cro ou Die Toten Hosen.










Et vous, quels sont vos titres de 2016 ?
Je vous souhaite à tous de très joyeuses fêtes, profitez de vos proches et autorisez vous des journées cocooning entre deux révisions. Et n'oubliez pas de sourire xx

12 déc. 2016

'I Wish It Could Be Christmas Everyday'

Mon top 10 des pubs de Noël 2016 





Oh, oh, oh, le grand jour approche !
Et oui, on a passé le cap symbolique du "moins de deux semaines". Et même si d'après mon calendrier de l'avent Noël est déjà passé (oops), dans 12 jours on y sera !
On parle souvent des chansons de Noël (Mariah Carrey et Michael Bublé, je vous aime) ou de films de Noël (Elf et Love Actually, je ne m'en lasse pas). Mais qu'en est-il des publicités ? Je vous avoue, ma passion procrastination du moment c'est : rechercher les meilleurs pubs de Noël. Rien de tel pour se mettre dans le Christmas Spirit. Et il y en a TELLEMENT (merci les cerfs de Canal Sat de nous avoir fait rêve pendant tant d'années) que je me suis dit qu'il serait sympa de vous faire partager mes trouvailles. J'ai dû me limiter à celles de cette année, faute de quoi j'allais échouer la fin de mon semestre. Voici donc mon top 10 des meilleures pubs de Noël en 2016 :




On commence avec deux publicités françaises, car même si je n'ai pas de télé chez moi, YouTube est mon fidèle allié:

  • 10/ Le mini court métrage sur le thème de Star Wars est top, bravo Duracell.
  • 9/ Vous aimez tous le chocolat Milka, et vous allez encore plus aimer la publicité Milka !






Puis intéressons nous à des enseignes internationales :

  • 8/ Avec son côté décalé on sourit niaisement devant celle des supermarchés Aldi
  • 7/ Telle mignonne cette pub Pandora ! 
  • 6/ Cette pub polonaise d'Allegro ne vous donne pas envie d'apprendre une nouvelle langue ? Moi, si ! 





Enfin on termine avec des publicités d'entreprises ou marques britanniques/irlandaises :

  • 5/ John Lewis, magasin de meubles, déco et highteck, est réputé pour ces Christmas adverts. Chaque novembre les anglais attendent de découvrir sur quoi portera la nouvelle. Cette année elle est à la fois belle et amusante.
  • 4/ J'attendais une publicité de ce genre et aussi bien faite depuis longtemps, et Not On The High Street l'a enfin fait.





  • 3/ Vous connaissez mon amour pour l'Irlande, je ne pouvais donc pas ne pas mentionner la pub Lidl qui met l'accent sur l'aspect familial de Noël.
  • 2/ Pour la musique, les paysages et l'histoire, les supermarchés Waitrose ont tout réussi.
  • 1/ J'ai totalement craqué sur la pub de la marque de prêt-à-porter Marks & Spencer, mettant en scène la mère Noël !










Je sais qu'il s'agit d'un article tout bête, mais que voulez vous, le rédiger m'a mise de bonne humeur ! 

5 déc. 2016

'I Will Wait'

Pensée du jour.








Vous savez, j'aimerais écrire sur tant de sujets, et sur aucun à la fois, c'est très étrange. D'un côté tout me révolte, mais je ne peux pas faire des articles coup de gueule ; je n'ai pas forcément envie que le monde soit au courant de ma colère et de mon dégoût pour ce dernier. Et parallèlement, je ne peux pas toujours écrire sur un monde rose alors que je le vois gris foncé. Je ne peux pas écrire sur des DIY Halloween alors que je déteste la Toussaint. Je ne peux pas écrire sur ma tournée de festivals l'été car je travaille jusqu'au 31 août, soirées et weekends inclus. Je ne peux pas écrire sur la dernière appli car mon portable d'occasion a déjà du mal à supporter Messenger. Je ne sais pas comment orienter mes posts, et je ne sais pas comment me démarquer non plus. Alors je ne fais rien, ou pas grand chose. Au moins je n'échoue pas. C'est con, pourquoi je raisonne comme ça? C'est contre-productif, c'est illogique et c'est loin d'être formateur. En fin de compte, je m'en fous si je passe de 200 vues à 20 vues par article. On s'en fiche . L'important c'est d'oser, d'écrire ce que je veux et de parler de ce qui me plait, que ce soit de politique (coucou Hollande), d'estime de soi, de musique ou de voyages. J'ai toujours ce poids sur mes épaules et cette voix qui me rappelle en permanence que je suis inutile, mais si une personne lit mes posts, alors peut-être ne le suis-je pas tant que ça. Pour contrer mes idées noires, j'aimerais contribuer à la bonne humeur et aux petites attentions qui se propagent sur internet. Montrer que le monde n'est pas si moche que ce que les journaux laissent penser. Or ce n'est pas si facile que ça quand on a l'esprit aussi tordu que le mien.


Me voilà donc de retour face à une page blanche et des questionnements, un planning pour des futurs posts hebdomadaires et cinq brouillons entamés, destinés à être postés chaque lundi matin. Je progresse les gens, je progresse. Cela faisait déjà quelques semaines que j'avais repris la main sur oops, my mind, et ce dernier mois m'a confortée dans l'idée qu'écrire est le plus bel échappatoire.


Prague - Pont Charles - Janvier '16.



Pourtant, lundi dernier, je n'avais rien posté. Non, lundi dernier, j'enterrai ma grand-mère à la place. Et aussi difficile que cela fut, j'ai l'espoir de garder d'elle autre chose que son prénom - oui oui, ma mère a donné à sa fille le même prénom que sa mère. Sorry mum, mais je n'appellerai pas ma fille Monique. Je vais essayer de garder et de porter chaque jour son humilité, sa générosité, son altruisme, sa simplicité et sa bravoure.



Ce weekend, alors que j'étais entourée de toute ma famille, j'ai réalisé qu'on ne sait tous faire qu'une chose : attendre. Et moi tout particulièrement, je ne sais faire que ça. Attendre d’avoir le déclic, attendre de faire un stage pour avoir une révélation, attendre de trouver un sens à ma vie, attendre de trouver quelqu’un pour me comprendre, attendre le bon moment pour tout envoyer valser, attendre d’être aimée pour pouvoir m’aimer, attendre de toucher le fond pour réagir, attendre de connaitre la tristesse pour reconnaître le bonheur, attendre qu’on me prenne par la main, attendre d’être plus courageuse, attendre de devenir adulte pour agir différemment, attendre qu’un drame arrive pour se réveiller, attendre de perdre un proche pour se réunir, attendre demain pour commencer sa rédaction, attendre lundi pour débuter son régime, attendre le 1er janvier pour entamer un nouveau départ, attendre qu’il fasse 30 degré pour se baigner, attendre d’être mince pour porter une robe, attendre d’avoir de l’argent pour voyager, attendre d’avoir du temps pour travailler, attendre d’avoir de l’expérience pour postuler, attendre un attentat pour réaliser l’enfer du Moyen-Orient, attendre l’élection américaine pour comprendre la puissance du racisme, attendre la fin de la journée pour souffler, attendre l’heure du coucher pour pleurer, attendre de recevoir un message pour discuter, attendre une question pour s’exprimer, attendre la fin de ses études pour se considérer adulte, attendre la musique pour danser, attendre un sourire pour faire de même, attendre les vacances pour voyager, attendre, attendre, attendre. Et au fond, on attend tous d'arrêter d'attendre.

J’ai attendu d’être assez grande et mature pour oser poser certaines questions à ma grand-mère, mais Alzheimer ne m’a pas laissée attendre, car sa tête était déjà partie quand j’étais en âge de m’intéresser à son passé. Elle avait pourtant des tas d’histoires à raconter, des tas d’anecdotes sur la vie au siècle dernier, des tas de morales à partager, des tas de valeurs à répandre. Alors j'ai attendu pour rien.