31 mars 2015

'Four Women'

7 façons de s'affirmer et de lutter contre l'inégalité hommes-femmes 


Four Women - Nina Simone


La question de savoir si les hommes et femmes sont égaux est née au cours du XXe sicèle dans la plupart des pays. Dans le passé en effet, cette question n'en était pas vraiment une, puisque que la supériorité des hommes était un fait de la société indiscutable, une affirmation qui allait de soi. Il apparaissait alors logique que les femmes soient traitées différemment et aient un rôle minimaliste au sein de la société.
Heureusement, les moeurs sont faits pour être changés. Aujourd'hui la structure de la société et sa façon de penser a évolué, et les femmes sont maintenant indépendantes et censées être traitées au même niveau que les hommes, grâce à des générations précédentes qui se sont battues pour l'égalité des sexes dans tous les domaines. Cette (r)évolution  implique désormais que, dans les pays développés du moins, une femme peut travailler, conclure des accords, conduire, avoir un compte bancaire, voter...etc, bref gérer sa vie comme elle le souhaite. Ces petits gestes qui font partie de la vie quotidienne d'une femme constituent un ensemble de droits sans lesquels il serait inimaginable de vivre.

Je décide d'évoquer le sujet aujourd'hui car, dans un premier temps, bien que la journée des droits des femmes se déroule le 8 mars, j'estime qu'il n'existe pas de jour spécifique pour soulever ce problème, mais qu'il faut plutôt en faire une lutte permanente. La seconde raison tient également du fait que, allant partir vivre un an en Hongrie en Septembre prochain, j'ai effectué quelques recherches sur ce pays... et telle ne fut pas ma surprise en découvrant que la Hongrie est loin d'être le pays des droits de l'Homme, et en particulier des droits des femmes. En effet, il suffit de voir ce spot diffusé par la police hongroise (lien) pour comprendre que là-bas, toute femme violée l'avait bien méritée.

Force est de constater que malgré les combats déjà menés, une inégalité des sexes demeure.
C'est effectivement ce qui ressort de récentes interviews man-in-the-street (micro-trottoir) où les trois quarts des personnes interviewées ont répondu "Non" à la question: "Les hommes et les femmes sont-ils égaux?". Il existe en effet sans aucun doute des différences basées sur des facteurs biologiques et anatomiques tels que les chromosomes, la structure du cerveau, la sécrétion hormonale, la force physique, la gestion des sentiments... etc. Tandis que les hommes sont catalogués comme physiquement plus forts, les femmes au contraire,  incarnent habituellement l'idéal de la dignité intérieure et ce côté sentimental que l'on confond souvent avec la faiblesse. Alors qu'en réalité, la dignité est plus forte que la force physique.
En dépit de ces différences, les femmes s'affirment et affirment qu'elles sont égales aux hommes, et de plus en plus d'hommes se joignent à elles.

Afin de déterminer si les hommes et les femmes sont égaux, encore faut-il savoir ce qu'est l'égalité des sexes. Et bien, l'égalité des sexes est atteinte lorsque les hommes et les femmes sont dotés des mêmes droits ainsi que des mêmes opportunités dans tous secteurs de la société confondus, y compris la participation économique et politique et la prise de décisions. L'égalité des femmes se reflètent aussi lorsque les différents comportements, les aspirations et les besoins des femmes et des hommes sont perçus et évalués de la même façon. L'égalité des sexes fait référence à un traitement égal des individus basés sur leur sexe. Être égaux ne signifie pas que les femmes et les hommes sont les mêmes. Cela signifie qu'ils ont une valeur égale et qu'il convient de leur accorder un traitement égal. Cela implique donc que les femmes, hommes, filles et garçons devraient jouir des mêmes droits, des mêmes ressources, des mêmes possibilités et des mêmes protections.



Il apparaît en outre nécessaire de rappeler de nouveau que le féminisme n'est pas un mouvement prônant la supériorité des femmes. Etre féministe c'est se battre pour une égalité, pas une supériorité de l'un des sexes, sinon le combat serait dénué de sens et de logique. Faire en sorte que les hommes et les femmes soient mis sur un même pied d'égalité, voilà en quoi consiste le féminisme.

Dans de nombreux cas à l'heure actuelle, les femmes n'arrivent pas à occuper les plus hauts poste d'une entreprise et elles gagnent en moyenne 77 % du salaire qu'un homme occuperait à leur place pour le même poste et le même nombre d'heures. Les salaires devraient reposer sur la qualité du travail, l'ancienneté, le nombre d'heures et l'investissement fourni, pas sur la présence ou non d'un pénis dans le pantalon de l'employé.  Je trouve cela regrettable de voir qu'une femme est toujours perçue aux premiers abords comme une personne faible, trop sensible, crédule ou incompétente, et de voir qu'au quotidien elle doit travailler ou s'investir deux fois plus pour faire ses preuves et montrer qu'elle en veut. 

Je n'ose alors à peine parler de certains pays en voie de développement où le façon dont les femmes sont traitées s'apparente à de l'esclavagisme.. Alors il est de notre devoir de continuer le combat que nos grands-mères et arrières-grands-mères ont entrepris, et de transmettre cette nécessité du combat tant au plus jeunes filles qu'aux hommes et garçons.

Comme l'a dit Emma Watson, ambassadrice du mouvement HeForShe à l'ONU : "Si ce n'est pas maintenant, quand? Si ce n'est pas moi, qui?".
J'ai donc trouver sept moyens pour une femme de s'imposer, changer les choses et effacer le clivage Hommes/Femmes, au travail comme à la maison:

  1. Respectez le sexe opposé et sa façon de penser : rappelez-vous, nous sommes tous égaux en droit, mais pas tous les mêmes. La lutte sera crédible si elle se fait dans le respect et la solidarité, il n'y a aucun adversaire.
  2. Ne vous sous-estimez pas. Ne laissez pas les mentalités ordinaires communes l'emporter sur la votre. Croyez en vous. Vous valez autant qu'un homme, même si votre patron vous paie 25% de moins et c'est en y croyant d'abord vous-même qu'il y croira aussi.
  3. Autorisez-vous à être ambitieuse, il n'y a pas de mal à ca. L'ambition n'est pas un défaut, cela ne veut pas dire non plus que vous êtes sans coeur ou opportuniste. N'hésitez pas à viser haut et à vous battre pour l'obtenir. L'ambition n'est pas masculine.
  4. Équilibrez le temps consacré aux activités professionnelles et aux activités domestiques entre les membres de votre foyer. Proposez à votre père de tondre la pelouse pendant qu'il ferait la vaisselle. Bah quoi, pas de barrière ni de cliché.
  5. Attribuez-vous le mérite de votre succès : ce n'est pas parce-qu'on vous a aidé, pas parce-que vous avez eu de la chance, pas parce-que ce n'était pas si compliqué que ça. Non, c'est parce-que vous êtes la clef de votre réussite. Personne ne pensera que vous le méritez si vous ne le pensez pas vous-même. Appropriez-vous votre réussite.
  6. Exprimez-vous, osez dire ce que vous pensez. Prenez la parole, parlez fort et faites entendre votre opinion, pour n'importe quel sujet.
  7. Enseignez aux jeunes de votre famille cette égalité des sexes, car ce sont les soldats de demain. Si le respect se retrouve dans la cour de récré, il se retrouvera dans la salle de réunion d'une entreprise.


Je n'ai plus internet depuis vendredi, mais j'avais cet article qui traînait dans mes brouillons, alors je le poste vite fait depuis mon portable temps que j'ai de la 3G et des Go internet à utiliser. Merci d'avoir lu l'article jusqu'au bout, et n'hésitez pas à me dire ce que vous en penser. Bonne fin de semaine, et n'oubliez pas de sourir xx. Oh et laissez votre adresse mail dans la barre à gauche afin d'être prévenu des prochains posts ;)

22 mars 2015

'No Ceiling'

A la découverte de la Nouvelle-Zélande ;

les aventures de Youenn 



 Le film Into The Wild en a fait rêver plus d'un. Il faut dire que l'histoire, les paysages et le message qu'il véhicule sont à la fois intenses, époustouflants, vrais et émouvants. Qui n'a jamais rêvé de dire merde, de tout plaquer et de partir du jour au lendemain à l'autre bout du monde pour y vivre d'amour et d'eau fraiche ? 








Et bien, Youenn, un gars de ma classe de Seconde (ça remonte à loin) l'a fait ! Il est parti en Septembre dernier avec un sac à dos, trois t-shirts et une Go-pro à la découverte de la Nouvelle-Zélande. Ce jeune homme complètement fou a eu pour notre plus grand plaisir la génialissime idée de partager ses aventures via une page facebook ainsi qu'une chaine youtube, dont je vous invite très très très fortement à suivre. Il y donne des nouvelles, raconte certaines de ses expériences et poste des photos lorsqu'il est en mesure de le faire bien sûr. Si j'en parle aujourd'hui, c'est parce-que sa dernière vidéo m'a tout particulièrement impressionnée et rendue bouche-bée. Il vit des moments incroyables qu'il prend la peine de mettre en scène et je trouve qu'il mériterait d'être suivi par des milliers de personnes, autres que son cercle de connaissances.


- Chaque photo de cet article est tirée de sa page Facebook -



Je me souviens de lui au lycée comme d'un élève pas très assidu en cours mais arrivant toujours à se débrouiller pour obtenir une note correcte. Jamais concentré, toujours à la recherche d'une blague à faire ou à dire, très bavard, toujours de bonne humeur et des amis à saluer à chaque coin de couloirs ! Ayant perdu contact au cours du lycée, je ne sais pas ce qu'il a fait durant les deux ans qui ont suivi l'obtention du bac, mais quoiqu'il ait entrepris, c'est vraisemblablement cette aventure-ci qui va le changer à jamais. Je n'arrive d'ailleurs toujours pas à me dire que c'est ce Youenn proche de redoubler sa seconde, nul en anglais (j'espère qu'il ne me lira pas!) et voulant rejoindre l'armée qui est à présent seul à survivre comme il peut au fin fond de la Nouvelle-Zélande. Autant vous dire que j'ai l'air ridicule avec ma gap year en Irlande.





Bref, quoi qu'il en soit, allez jeter un coup d'oeil à sa page Facebook "New Zealand Road Trip - Youn" et sa chaine YouTube. Je vous laisse avec ses trois vidéos :  

1. La première postée à Noël, où l'on peut voir que la solitude rend fou :



2. La seconde montrant des paysages à couper le souffle :




3. La dernière, tournée lors d'un treck où pris au piège par la météo,
 il a dû rester 3 jours en haut d'une montagne seul et se nourrir comme il pouvait
(suivez le lien, je n'arrive pas à l'insérer à l'article)



Je pense fort à ses parents et sa famille qui doivent être dans tout leurs états (même s'ils savent où il est, pas comme dans Into The Wild cette fois). Je pense également à Youenn pour qui la vie ne doit pas être simple tout les jours.

A bientôt !

17 mars 2015

'Paint The Town Green'



Concert de The Script au Zénith de Paris, février 2015.

The Script est un groupe de musique pop/soft-rock que j’affectionne tout particulièrement, et vous le savez très bien si vous suivez régulièrement mes différents articles playlist (x, x, x).  Il y a un peu plus d'un mois, je vous avais parlé de mon tout premier concert, celui du talentueux Ed Sheeran (ici). En ce jour de la St Patrick, je retente l'expérience pour parler de mon deuxième concert, celui du groupe irlandais The Script ! Oui, je n'ai jamais été à un concert en 20 ans, et je me rends à deux show en un mois d'intervalle, que voulez vous. J'ai en réalité eu le privilège de gagner ma place grâce au blog d'Emma et la production en charge du concert, Nous Productions qui avaient organisé un concours. C'est avec une immense joie et des étoiles encore plein les yeux que j'entame la rédaction de cet article.

Comme beaucoup d'entre nous, j'ai découvert The Script avec Breakeven, et surtout The Man Who Can't Be Moved en 2009. Ils sont devenus tout particulièrement populaires en France grâce à leur collaboration avec Will.I.Am dans Hall Of Fame en 2012. Leur dernier album est très puissant et se révèle comme étant une véritable déclaration d'amour à leur pays, l'Irlande. Ces trois trentenaires irlandais sont des personnes comme vous et moi, simples, passionnés, toujours un sourire aux lèvres et des yeux qui pétillent, patriotes, attentionnés, inspirants, les pieds sur Terre, humbles... Bref, un groupe incroyable qui réussit sur tout les fronts : humainement, musicalement et textuellement.


Pour en revenir au concert, il était très bien organisé,avec entre aux la distribution de bracelets lumineux verts et de ballons de baudruche, la présence des trois écrans géants du Zénith ou encore avec la mise en scène de l'arrivée du groupe : une allée d'une bonne vingtaine de personnes dotées d'immenses drapeaux verts s'est formée dans la fosse afin de laisser un passage à Danny, Mark et Glen et introduire la première chanson, Paint The Town Green. 

La première partie était elle-même décomposée en deux parties : en premier lieu, nous avons découvert Colton Avery, un jeune américain originaire de Phoenix à la voix poignante et aux mélodies porteuses de sentiments. Il débute et n'a donc pas encore d'album studio, ceci étant dis je vous invite tout de même à aller écouter sa cover de Human Nature de Michael Jackson ainsi que Cinderella. Plusieurs chansons avaient attirées mon attention mais je n'en connais pas le titre malheureusement. Vous pouvez d'ailleurs suivre Colton sur facebook, twitter & instagram afin d'être au courant de ces gigs ou nouveaux titres.



En second lieu s'est produit le célèbre rappeur britannique Tinie Tempah, qui a mis le feu et littéralement fait trembler le Zénith ! Je n'avais déjà plus d'énergie ni de voix à la fin de son set. Je ne pas connais trop ses chansons, mise à part Pass Out Written In The Stars et Drinking From The Bottle que j'adore. J'aurai préféré voir Labrinth, comme cela avait été annoncé il y a des mois de ça, mais je dois avouer que Tinie Tempah m'a agréablement surprise ! Notamment par sa chanson Children Of The Sun et son enthousiasme communicatif.



Ensuite - et enfin - est arrivé The Script, qui comme je l'ai dit plus haut est venu par la foule. Après Paint The Town Green s'est suivi Hail Rain Or Sunshine, aka mes deux chansons préférées du dernier album. Autant vous dire qu'après dix minutes de concert, j'étais déjà au bout de ma vie. La setlist était parfaite ; toutes les chansons que je désirais entendre live y étaient - à défaut peut-être de Army Of Angels ou Flares
Danny O'Donoghue, le chanteur leadeur, est une véritable bête de scène, qui interagit avec le public et n'hésite pas à disparaître de la scène entre deux chansons, prendre une camera et ré-apparaître en plein milieu des gradins, se faufilant ainsi dans la foule et déambulant entre dans les rangs tout en continuant à chanter. Cela semble être une habitude, mais il a également demander à quelqu'un de la fosse d'appeler un de ses ex et de lui passer le téléphone. Après une brève conversation en français, il lui a chanté Nothing au téléphone, avant de conclure l'appel en demandant à la foule de lui crier "Goodbye asshole". Ohh Danny. Son speech sur les pouvoirs de la musique, ou encore ses mots bienveillants et motivants avant d'entamer Superheroes et Hall Of Fame m'ont totalement boostée. C'est ça que j'aime chez The Script : ils savent s'amuser, divertir les autres et transmettre de la bonne humeur avec leurs nombreuses chansons entrainantes, mais sont aussi très terre-à-terre et écrivent des paroles vraies et engagées. D'ailleurs, le concert dans son ensemble m'a fait me sentir jeune, pleine d'espoir et surtout vivante. Une mixture de sentiments et de sensations qui font vibrer tant le coeur que la tête.
J'ai eu des frissons pendant If You Could See Me Now, qui colle totalement à une partie de mon histoire. Et la version piano de The Man Who Can't Be Moved, on en parle? Mon dieu, c'était le summum de la perfection ! J'ai pu filmé quelques chansons, ou du moins en partie, alors si l'envie vous prend de vivre ou revivre ce concert, je vous redirige vers ma chaine Youtube. L'article de On The Move est également un très bon résumé de la soirée : OTM.


Les concerts ne durent jamais assez longtemps, et j'attends maintenant impatiemment le prochain - bien que n'ayant aucune idée de qui ni quand.

Je vous laisse avec quelques photos du concert et vous souhaite un joyeux Paddys Day ! Attention, j'espère que vous portiez quelque chose de vert aujourd'hui...sinon, imaginez-vous que je vous pince virtuellement !

Durant 'Paint The Town Green'



'If You Could See Me Now'

  


12 mars 2015

'On The Run'

Quand voyager devient une addiction.


Rares sont les personnes qui n'ont effectué qu'un seul voyage dans leur vie. Dès l'instant où l'on commence à goûter aux joies de l'aventure, il est impossible de ne se contenter que d'une seule bouchée. Cette excitation, cette impatience, cette adrénaline deviennent très vite des sensations indispensables à notre bonheur.  Il est en effet bien rare que le premier voyage reste l'unique entrepris. Un voyage en appelle toujours un autre, et je ne saurais donner une raison rationnelle à cela. Voyager est une addiction au même titre qu'une autre et dont le seul moyen de s'en échapper est d'y succomber. 


Paris-Dublin, 26/08/12



Nous devons voyager. Voyager c'est accroître sa connaissance du monde, c'est découvir les différents lieux qui constituent notre planète. Voyager c'est s'ouvrir aux autres. Voyager c'est aussi tout simplement ouvrir à la fois ses yeux, ses oreilles et sa bouche. Voyager c'est être curieux. Voyager c'est comprendre. Voyager c'est se créer des souvenirs intenses. Voyager c'est accepter de remettre certaines de ses croyances, idéologies ou préjugés en cause. Voyager c'est accepter l'autre. Voyager c'est aimer recevoir. Voyager c'est aimer transmettre. 
Nous avons besoin de voyager. Voyager permet d'en apprendre beaucoup sur soi-même, de se dévoiler, de se révéler même. Voyager permet d'accroître sa confiance et son estime de soi. Voyager permet non seulement d'en apprendre plus sur le pays/la région que l'on découvre, mais également d'en apprendre beaucoup sur sa propre région. Voyager permet de s'épanouir. Voyager permet de sortir de sa zone de confort. Voyager permet de se liberer, de se décoincer et d’accroître sa sociabilité. Voyager permet de mieux connaitre l'humain et d'être plus ouverts sur les autres. Voyager permet d'être tolérant. Voyager permet de sourire et d'avoir les yeux qui pétillent. Voyager permet de développer un sens critique. Bref, pour toutes ces raisons, l'Homme a besoin de voyager.

J'adore être ailleurs que chez mes parents, ca ce n'est pas nouveau. Je vous renvoie notamment vers la rubrique sorties, et en particulier mes articles sur mon récent voyage à Barcelone et mon année en Irlande ou encore sur mon article à propos de mes études. Mon amour pour les voyages et l'éloignement du domicile n'est pas une grande nouvelle, ni une grande originalité d'ailleurs. En effet, la plupart des gens désormais aime voyager et le font avec une aisance inimaginable ne serait-ce que 15 ans auparavant. Notre génération est particulièrement sujette à partir, par le biais des études, du travail ou tout simplement en tant que loisirs. Ce que j'aime dans le voyage, c'est bien entendu l'inconnu et la découverte d'un lieu, d'une langue et d'un mode de vie. Mais j'apprécie aussi tout particulièrement la préparation d'un voyage et les recherches préliminaires ainsi que le trajet. Ceci d'autant plus lorsque je suis seule. Oui, je pense qu'au fond, c'est ça que j'aime : me retrouver seule avec moi-même et ne devoir compter que sur moi. Ne dépendre de personne d'autre. Me débrouiller et prendre l'entière responsabilité de mes erreurs. 


                   Dans un peu plus d'un mois, je m'envole vers la Finlande passer une semaine chez ma très chère "soeur d'accueil" avec qui j'ai partagé ma famille, mon école et ma chambre en Irlande, mais également mes angoisses, mes moments de joies, ma sueur à la salle de sport, mes coups de gueule, mes larmes, mes fous rires, mes verres de Guinness au pub et mes soirées arrosées en boite. Bref, ma soeur quoi.
Ceci étant dit, ce qui m'enchante le plus et ce qui me donne l'envie d'écrire sur cet thématique c'est la grande nouvelle que j'ai reçu hier. En effet, pour toutes les raisons énumérées plus haut, lorsque s'est offerte à moi l’opportunité de partir en programme Erasmus, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'aurais pu attendre et partir en master, mais j'avais soif d'aventure. Cela fait en effet déjà deux ans que je suis revenue en France et que j'étudie dans la même ville, je commence donc à me lasser je dois dire. J'aurais pu me résigner à partir un semestre, tant pour des questions financières, familiales que d'orientations. Mais là encore, j'avais soif d'aventure. Alors sans y réfléchir à deux fois, je savais que je voulais partir un an. Que je devais partir.





Mon caractère solitaire et parfois trop introverti m'a amené à choisir un pays où peu d'étudiants désiraient étudier, où peu de gens rêvent de passer leur vacances et que peu de français prennent la peine de visiter. Un pays d'Europe centrale : la Hongrie. Je serai non pas dans sa capitale Budapest, mais dans une plus petite ville au sud du pays : Pécs. J'ai en effet appris hier de façon certaine que j'allais partir étudier là-bas. Vous m'entendez crier de joie ? Vous me voyez faire une danse de la joie ? Vous sentez le sol bouger à cause de mes sauts ? Non? Et bien imaginez la scène ! Car c'est exactement dans cet état d'esprit que je me trouve actuellement. 



Une aventure et un pays de plus au compteur, ENFIN.



Le Parlement hongrois

Partagez-vous la même opinion que moi à propose des voyages et de leur caractère addictif ? Quels sont vos projets d'aventure ? Dites moi tout, je suis curieuse !

Bonne soirée, et n'oubliez pas de sourire, le week-end approche !